SOUS LE RADAR
Handicap : le combat des citoyens oubliés

Un film de Antoine Guerre
Première diffusion lundi 2 octobre 2017 à 21h sur Planète+ CI

SOUS LE RADAR, la série documentaire de Premières Lignes pour Planète+ CI
Video activisme, tribunes sur YouTube, citoyens engagés qui se battent pour faire bouger les lignes… à force de recoupements sur le terrain, l’équipe de Premières Lignes enquête et reconstitue des évènements passés sous le radar.

 

Handicap : le combat des citoyens oubliés
un film de Antoine Guerre

En 2005, une loi ambitieuse a renforcé les droits des handicapés : droit à la scolarité, à une aide à domicile…

Les handicapés réclament simplement son application. Pour faire bouger les lignes, ils relaient coups de gueule face caméra, montages humoristiques mais aussi vidéos d’animation sur les réseaux sociaux.

Antoine Guerre a suivi le combat de plusieurs mères pour faire scolariser leurs enfants autistes avec l’aide d’accompagnants professionnels. C’est pour elles la seule garantie d’un avenir plus autonome. Grâce à leurs vidéos et pétitions, elles poussent les administrations à faire respecter la loi.

Mais l’enfance n’est que le début d’un long parcours du combattant. Certains adultes handicapés bénéficient d’une aide à domicile. Mais plusieurs d’entre eux subissent une importante réduction d’heures de ce dispositif, ce qui les met en danger. Nous avons suivi des citoyens qui ont découvert des documents compromettant pour l’administration.

Sarah Salmona, une professeure de français atteinte de myopathie, est victime de ces réductions d’aide. Sur son compte Facebook, elle a interpellé le Président Emmanuel Macron… Son témoignage vidéo a rencontré un tel succès, qu’elle a été reçue au Secrétariat d’Etat au handicap.  Antoine Guerre l’a filmée tout au long de son combat.   
D’autres dénoncent une loi qui complique leur vie amoureuse. Alors que les handicapés bénéficient normalement d’un revenu minimum lorsqu’ils sont en incapacité de travailler, celui-ci peut être supprimé dès lors qu’ils se déclarent en couple. Ils deviennent alors un poids financier pour leur partenaire. Comment, dans ces conditions, parler d’autonomie et de dignité pour les personnes handicapées ?